Les petits bonheurs # 137

Eh bien, on peut dire que cette semaine a été jolie, voire très jolie.

J’ai décidé de faire un rééquilibrage alimentaire et je m’y suis tenue. Il faut que je reprenne de bonnes habitudes et je crois que cette fois je suis sur la bonne voie.

Je me suis coupé et limé les ongles en attendant le train. Et j’ai peaufiné ma manucure sur le trajet. Ou comment gagner du temps !

J’ai mangé de la tarte et du clafoutis aux mirabelles. J’ai aussi craqué pour un makrout et un baklawa. Et une croix à la cannelle. Un pur délice.

Il y avait un parfum d’automne l’autre matin. J’adore les changements de saison et la fin de l’été est un moment que j’attends toujours avec plaisir.

Un charmant jeune homme m’a dit bonjour dans le train.

Florence a apporté du brownie au bureau.

J’ai testé la technique des New-Yorkaises, baskets sur le chemin du bureau et talons au bureau.

J’ai privilégié le train.

J’ai pris un café en ville avec Muriel que j’ai retrouvée au club quelques heures plus tard pour assister aux finales du tournoi des jeunes. Et y avait du niveau.

J’ai bu un sirop de citron et un sirop de fraise. Ca faisait des années que je n’avais pas fait un tel retour en enfance grâce à de simples boissons.

J’ai vu un écureuil.

J’ai passé une super journée avec mes amis, dans le jardin chez ma mère. On a bien mangé, bien bu, bien discuté et on a joué au Mölkky. Merci à Augustin, Céline, Christelle, Emily, Farid, Kevin, Louise, Mélanie, Nicolas, Olivier, Viviane et Maman d’avoir fait de cette journée un moment parfait, en toute simplicité, en toute amitié. Et merci aussi à Pierre-Alexandre pour la mise en place des tables.

J’aime ces semaines un peu hors du temps, faites de plaisirs variés, simples et remplies de sourires.

Les petits bonheurs # 77

Une bien belle semaine se termine. Voici les petites douceurs qui l’ont parsemée.

J’ai vu une sauterelle. Elle a fait rejaillir de doux souvenirs d’enfance. J’en ai passé des heures à « chasser » ces insectes épatants dans le jardin ! J’ai aussi vu de nombreuses chauve-souris.

J’ai dîné à la campagne et j’y ai passé une nuit aussi. Il est toujours agréable de profiter du confort de la grande maison de famille et de partager des moments avec Maman.

J’ai rencontré mes collègues sur l’un des sites en Allemagne. C’était l’occasion de mettre des visages sur des noms et de rendre le travail de chacun un peu plus concret. Et de renforcer mon sentiment d’appartenance à l’entreprise.

J’ai fait la promotion de mon blog dans le train et à la gare.

J’ai regardé le match du Brésil contre la Serbie. Mes 2è chouchous (après l’Allemagne, éliminée…) ont gagné et je compte bien les voir poursuivre leur parcours jusqu’en finale !

J’ai pris le train et le bus avec Catherine et Shelby, à plusieurs reprises.

J’ai passé une agréable soirée au club de tennis où Laurent, que je n’avais pas vu depuis des années, m’a rendu une gentille visite. On a parlé de tout, de rien, du présent et du bon vieux temps aussi.

J’ai participé à la dernière rencontre de la Coupe du Crédit Mutuel. Cette expérience de compétition par équipe m’a plu et c’est une vraie révélation pour moi, la solitaire, l’individualiste. En effet j’ai toujours considéré que le tennis est un sport purement individuel et l’idée de jouer en équipe ne m’avait jamais séduite. Mais, je dois avouer que me retrouver dans une ambiance collective a été agréable. Je remercie Clément, Francis, Franck et Roland (notre capitaine) de m’avoir fait confiance et encouragée tout au long de ces matchs.

J’ai passé une journée tranquille chez moi.

Voilà, c’est tout pour cette semaine ! A bientôt.

Les petites cases chocolatées de l’Avent

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Vous le savez, je le dis souvent, j’aime me réfugier dans l’univers de l’enfance. J’ai besoin de mes parenthèses d’insouciance, de douceur et de régression (pour affronter ce monde de brutes…).

Le calendrier de l’Avent fait partie de ces incontournables qui me replongent avec bonheur et nostalgie dans de doux souvenirs de petite fille. Je me souviens de la joie de recevoir un calendrier de l’Avent de la part de mes grands-parents. Et je me souviens avec quelle facilité je me levais tout au long du mois de décembre pour ouvrir, matin après matin, la petite fenêtre qui allait m’offrir une gourmandise avant de filer à l’école.

Aujourd’hui je m’offre mon calendrier de l’Avent et je me régale de ces petits chocolats avant d’aller au bureau. Les temps changent mais le plaisir reste intact.

Cette année, et parce que j’aime le bon chocolat, j’ai choisi le calendrier de l’Avent de Thierry Mulhaupt, un fameux pâtissier strasbourgeois. En plus des cases numérotées il comporte des cases « en cas d’urgence ». J’adore l’idée !

Les grandes villes n’existent pas de Cécile Coulon

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Ce livre n’est pas un roman. Il s’agit de témoignages, de souvenirs d’enfance et d’adolescence racontés par les camarades de Cécile Coulon qui, comme elle, ont vécu leur jeunesse, dans un village, à la campagne.

L’auteure nous rappelle qu’un Français sur 5 vit dans un village de moins de 1000 habitants, c’est dire si cet ouvrage parle d’une vraie réalité !

Elle met en évidence les endroits marquants, les figures incontournables, les événements forts qui font de la vie à la campagne ce qu’elle est, avec ces aspects à la fois attirants et repoussants. Elle nous raconte la place que le stade, l’école, le permis de conduire, l’instituteur, l’église, la nature ou encore l’envie d’ailleurs tiennent quand on grandit dans une commune rurale ou semi-rurale.

Elle raconte aussi quels clichés ont la vie dure, insistant par exemple sur le fait que non, tout le monde ne connaît pas tout le monde à la campagne ! Elle souligne toutefois aussi le fait que l’anonymat ne signifie rien quand on habite ici. Et c’est vrai, ces deux aspects ne sont pas incompatibles.

J’ai moi-même grandi dans un village de campagne et je me suis complètement retrouvée dans cette évocation de la vie d’une enfant puis d’une adolescente dans une commune de 800-1000 habitants. Elle a réveillé de doux souvenirs, certes, mais aussi de moins bons, plus nombreux ceux-là, qui font qu’aujourd’hui je vis en ville, à l’opposé des ambiances que j’ai connues autrefois et que je ne regrette pas du tout, loin de là. Toute petite déjà j’étais attirée par la ville, ses promesses de culture, d’indifférence, de facilité de déplacement, etc…

Après le roman très bien écrit de Cécile Coulon que j’ai lu récemment, je vous recommande cet ouvrage qui est également plaisant à lire, dans un tout autre genre.

Ce que dit la 4è de couverture : « Quelle horreur d’être jeune dans ce coin ! Cette remarque, Cécile Coulon l’a entendue pendant toute son adolescence. Jolis mais invivables, ces petits villages du fin fond du Massif central, qui disparaissent de la carte une fois la nuit tombée ? L’auteure et ses amis d’enfance ont pourtant su en faire leur terrains de jeux et d’apprentissage. Entre le stade, l’école, l’unique boutique, la salle polyvalente et l’église, il semble, à lire la romancière, qu’il soit possible de grandir heureux dans l’ignorance la plus totale des grandes villes. Ce portrait collectif d’une génération se veut une réhabilitation de la jeunesse à la campagne. »

L’étoilé* de mon anniversaire

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Depuis 4 ans mon anniversaire est synonyme de déjêuner dans un restaurant étoilé. En grande gourmande que je suis je n’ai pas manqué de perpétuer cette tradition le 24 janvier.

Pour le millésime 2015 j’ai choisi le restaurant Au Crocodile, une institution de la gastronomie strasbourgeoise.

La dégustation a démarré par une coupe de champagne accompagnée d’amuse-bouches, de petits pains encore tièdes et de beurres délicieux.

Puis j’ai choisi à la carte les noix de saint jacques rôties et truffe noire, mijoté de céleri, tempura végétal, sauce au champagne. Un pur délice ! Je n’avais jamais mangé de truffe, eh bien ce fut une révélation avec ce plat terre-mer aux goûts prononcés mais non moins délicats. Pour la note sucrée j’ai opté pour le caviar « Crocodile » au fruit de la passion façon cheesecake. Au-delà du bonheur gustatif et de l’originalité des consistances, j’ai adoré la présentation de ce dessert. Il est en effet servi dans une boîte en fer ronde et plate à l’effigie du restaurant. Quelle bonne idée ! C’est ça que j’aime chez les grands chefs, ils ont des idées simples et tellement originales à la fois.

Sont ensuite arrivées des mignardises que j’ai agrémentées d’un bon expresso, histoire de me concocter un fameux café gourmand que je n’avais pas prévu !

Et enfin, le chariot de sucreries a fait son entrée en scène. Et là, je suis littéralement retombée en enfance grâce à ce festival de sucre et de gourmandises : truffes, pommes d’amour, sucettes, noix caramélisées, guimauve, etc sont à disposition, transformant le plus fin des gourmets en véritable gourmand.

Au Crocodile j’ai aussi apprécié le service attentif et présent sans être oppressant (c’est toujours ma crainte dans les restaurants étoilés) et le cadre feutré et chaleureux. Bref, j’ai adoré cette parenthèse de douceur fort appréciable en plein de coeur de l’hiver, et ce d’autant plus qu’au dehors les flocons tombaient.

* Le restaurant a perdu son étoile hier…

La singulière tristesse du gâteau au citron d’Aimee Bender

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Ce roman est l’histoire de Rose Edelstein qui vit à Los Angeles avec ses parents et son frère Joseph, un génie solitaire. Rose a le pouvoir de décrypter les émotions à travers la nourriture. Ainsi, elle ressent que sa mère n’était pas concernée quand elle lui a préparé le gâteau d’anniversaire de ses 9 ans. Elle ressent l’absence et le vide que contient ce gâteau… Rose va exploiter ce don auprès de ses amis et plus tard auprès de son employeur alors qu’elle travaillera dans une brasserie.

Ce livre est une fable sur les angoisses de l’enfance, la perte de l’innocence, l’entrée dans l’âge adulte. Il aborde les relations filiales, fraternelles, amicales et amoureuses. Il y est question de désenchantement, de petits arrangements avec les hasards de la vie, d’illusions perdues et de tendresse aussi.

J’ai apprécié ce roman fantastique, un style littéraire que je ne connais pas bien et qui n’est pas forcément ma tasse de thé et j’ai particulièrement aimé la façon dont l’auteur nous entraîne dans les doutes des personnages dont les défauts sont révélés peu à peu, au rythme auquel un enfant découvre la réalité des gens qui l’entourent.

Ce que dit la 4è de couverture : « Le jour de ses 9 ans, Rose mord avec délice dans un gâteau d’anniversaire. S’ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément le mal-être éprouvé par sa mère en le préparant. Car, dans sa famille, chacun dispose d’un pouvoir unique, qu’il doit taire ; pour ces super-héros du quotidien, ce don est un fardeau. Comment supporter le monde quand la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ? »