De l’art, de l’air

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J’aime l’art contemporain et le rendez-vous annuel que j’ai avec lui, fin novembre. De quoi mettre de la lumière et de la couleur dans la grisaille du paysage. (Et de quoi contrer intelligemment et avec esthétique l’offensive ultra commerciale et touristique du marché de Noël à laquelle j’adhère de moins en moins au fil du temps. Mais c’est un autre débat.).

L’édition 2016 de st-art m’a moins inspirée que celle de l’année dernière mais j’ai tout de même vu quelques très belles oeuvres picturales et photographiques dont celle ci-dessus qui représente une fleur. J’adore cet effet graphique offert par la nature et mis en avant par le talent d’une artiste. En fait cette nature-là rejoint mon goût pour les objets graphiques et la cinétique. Trop fort !

Comme souvent j’ai eu des coups de coeur pour des photos aux couleurs éclatantes ou en noir et blanc aussi. Et comme d’habitude mon oeil a été particulièrement attiré par des tableaux portés par une lumière particulière, pour des oeuvres dont les sujets sont ultra réalistes ou « simplement » graphiques.

Comme d’habitude aussi, j’ai aimé flâner parmi un public de connaisseurs, d’acheteurs (les veinards !), d’étudiants en art ou de simples curieux. Et puis j’ai apprécié la disponibilité des exposants, toujours prêts à expliquer le pourquoi du comment de telle ou telle oeuvre, de parler de l’artiste qui se cache derrière. Ces discussions sont en général très intéressantes.

Une fois de plus je suis repartie la tête pleine de belles images et avec une curiosité aiguisée ; l’art c’est vraiment une bouffée d’oxygène (et l’oxygène c’est indispensable au cerveau).

La citation de la semaine # 46

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Mettre un peu de folie dans son quotidien, c’est indispensable. Et ça peut se traduire de plein de manières. Chacun a sa façon de mettre du peps dans sa vie, de se sentir bien.

Pour moi c’est trotter en Doc dorées, dire mon amour, découvrir une nouvelle activité « éloignée » de moi (le yoga dernièrement) ou un nouvel artiste, proposer un moment de partage à quelqu’un qui m’est cher de manière inattendue ou dans des circonstances particulières (non, n’insistez pas, je n’en dirai pas plus !), etc…

En fait, l’existence s’illumine quand on ose, tout simplement. Oser être soi-même, oser être qui on est vraiment, je crois bien que c’est ça le bonheur.

Pour un après-midi aux saveurs anglaises

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Rares sont les après-midis où je fais l’impasse sur un bon thé.

En ce moment je me tourne le plus souvent vers un thé noir nature ou un Earl Grey à la bergamote. Je trouve que ces thés conviennent parfaitement à la saison et ils me donnent l’occasion de découvrir deux marques que je ne connaissais pas encore.

L’afternoon Tea de Keep Calm And Carry On Beverage Company Ltd se présente sous forme de sachets. Ce thé noir devient rapidement amer mais une fois le temps d’infusion maîtrisé (2 minutes à peine) il offre une agréable pause réconfortante. Le thé Earl Grey de Quai Sud est un thé noir en vrac dont le temps d’infusion est un peu plus long (3-4 minutes) et dont le goût est agréablement rehaussé par la bergamote. J’adore cette touche acidulée !

J’aime beaucoup ces thés, autant pour leurs saveurs que pour leur leur joli packaging. Décidément, rien n’égale la classe britannique en terme de thé !

Ma (toute petite) revue ciné de novembre

Je n’ai vu qu’un film ce mois-ci mais quel film !
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Il s’agit de Réparer les vivants de Katell Quillévéré. C’est l’histoire d’un jeune homme qui se trouve en état de mort cérébrale suite à un accident de voiture. C’est aussi l’histoire d’une femme qui attend un coeur. Les parents du jeune homme sont confrontés au choix du don d’organes que leur soumet l’hôpital. Une fois le choc passé, une fois la décision d’autoriser le prélèvement cardiaque prise, on assiste à une sorte de course contre la montre sur le « marché » des organes. Et puis on est plongé dans les salles d’opération, dans des séquences chirurgicales (trop réalistes pour moi pour que je garde les yeux ouverts…) et dans les couloirs et les chambres d’hôpital. J’ai trouvé ce film très sensible, très pudique et très intelligent. La vie et la mort s’y côtoient, l’amour et la bienveillance y sont omniprésents. J’ai aimé le rythme et les dialogues souvent minimalistes mais très justes de ce film qui m’a collé la chair de poule à plusieurs reprises et que je vous recommande plus que vivement.

La citation de la semaine # 45

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Alors là, je suis tout à fait d’accord !

Quand on veut vraiment faire quelque chose on veut bien le faire. C’est d’ailleurs à ça qu’on reconnait ce qui nous tient vraiment à coeur.

Ce qu’on accepte de faire de manière approximative, sans y consacrer suffisamment de temps, d’efforts et d’enthousiasme c’est ce qui n’est pas vraiment important à nos yeux, non ?

Tendance Vintage

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Le salon Tendance Vintage s’est tenu les 29 et 30 octobre… Il était temps que je vous en parle !

J’aime les objets des années 50, 60 et 70. J’aime les formes arrondies et les couleurs pop des objets de ces années-là. Ils me plongent dans une douce et joyeuse nostalgie ; certains me rappellent l’intérieur chez mes grands-parents, d’autres celui chez mes parents quand j’étais enfant. Alors Tendance Vintage allait forcément me plaire !

Y étaient présentés des meubles, des voitures, des vêtements (j’y ai déniché un chouette poncho pour la modique somme de 5 € !) (j’adore les ponchos !) et plein d’objets de la vie quotidienne (vaisselle, téléphones, jouets). Et puis il y avait de la musique et des danseurs. Et un barbier aussi. Et un atelier de couture pour ceux qui sont capables de faire quelque chose de leurs dix doigts ! Bref, le décor et l’ambiance étaient top.

Et puis Caroline avait un stand. C’était l’occasion de la revoir et de la remercier et la féliciter encore une fois pour la jolie restauration de chaises dont elle s’est magnifiquement occupée tout récemment.

J’ai beaucoup aimé flâner dans les allées de ce petit salon, discuter avec les artisans, toucher de vieux tissus, entendre d’anciens airs et prendre une dose d’orange, de kaki et de marron !

Jusqu’au bout du suspens

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La rencontre promettait d’être belle. Elle l’a été. Et elle nous a réservé un suspens haletant jusqu’au bout.

La finale de la Fed Cup s’est déroulée à Strasbourg ce week end. C’était l’occasion de voir du tennis féminin de haut niveau quasiment au bout de ma rue. Le top ! L’équipe de France était opposée à celle de la République Tchèque, autrement dit un gros morceau puisque les Tchèques avaient remporté 4 des 5 dernières finales qu’elles avaient jouées. Rien que ça !

A l’issue de la première journée, les équipes étaient à égalité, de quoi préserver un beau suspens pour la 2è journée. Et d’assurer au public le spectacle d’une véritable confrontation.

La journée a commencé par un hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 et, plus classiquement, par les hymnes nationaux et la présentation des joueuses et de leurs capitaines. Il était alors temps de démarrer le premier match de cette journée décisive.

C’est Caroline Garcia qui a eu l’honneur d’ouvrir les hostilités face à la 6è joueuse mondiale, rien que ça. Et qui l’a battue ! Trop forte la petite Frenchie ! J’ai été impressionnée par la qualité du service de notre représentante que j’avais pourtant déjà vu jouer (également à Strasbourg !) mais dont j’avais oublié ce point fort. J’ai apprécié d’assister à un match en 3 sets (6-3 3-6 6-3) parce que les victoires en 2 sets c’est vraiment trop court ! Le public était aux anges quand la France a viré en tête ! L’ambiance était survoltée dans la salle. Et bon enfant aussi. Il y a eu des olas, des chants et même des chorégraphies dans les tribunes !

La journée s’est poursuivie par le 4è simple qui a opposé Alizé Cornet à Barbora Strycova, une joueuse que je ne connaissais pas du tout et qui s’est montrée redoutable et très combative, contrairement à la Française que j’ai trouvé assez irrégulière et manquant de ténacité. La partie a tourné court, la Française n’a pas trouvé la clé pour battre cette joueuse… Elle a perdu sur le score de 6-2 7-6, mettant les 2 équipes à égalité avant l’ultime match, le double !

Côté français c’est la paire victorieuse à Roland Garros qui a été alignée. Tous les espoirs étaient donc permis ! Sauf qu’en face il y avait à nouveau la 6è mondiale (Karolina Pliskova) et la pile Strycova qui a donc enchainé 2 matchs en un après-midi. Chapeau ! Et comme dit mon coach, les bons joueurs, même s’ils ne sont pas des spécialistes du double sont toujours redoutables dans ce type de match. Cette théorie s’est révélée exacte et l’équipe composée des filles les mieux classées en individuel se sont imposées. Le jeu était assez serré mais les Tchèques ont tout donné sur les points les plus importants et ça a fait toute la différence, au final. Le double a été empoché par les Tchèques sur le score de 7-5 7-5, ainsi que la coupe et toute la satisfaction du travail accompli.

Les Tchèques se sont regroupés sur le terrain, ont célébré leur victoire dans leur bulle. Les Françaises avaient quant à elles les yeux mouillés, le regard dans le vague et la tête basse… Quel contraste entre la joie des unes et la peine des autres… La remise des trophées aux finalistes a été difficile, elles s’étaient vraisemblablement projetées dans la victoire… Les gagnantes quant à elles n’ont pas caché leur joie et on peut évidemment les comprendre.

Toutes ont été applaudies comme elles le méritaient, dans un bel état d’esprit sportif. De quoi clôturer un beau week end de tennis qui m’aura tenue en haleine de bout en bout. Et qui confirme que décidément le tennis est le plus beau sport de la terre ! Absolument !

La citation de la semaine # 44

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J’adore ce genre de citation. Au premier abord elle semble absurde mais à bien y réfléchir elle est pleine de bon sens.

Et je suis d’accord avec ce bon vieux Raymond, l’essentiel est de penser, de réfléchir, de s’interroger. Des choses dont certains, trop nombreux à mon goût, sont parfaitement incapables… Quelle misère…!

Sur ce, je vous laisse à vos réflexions et je vous souhaite un agréable dimanche.

Le meilleur de Strasbourg

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Les restaurants indiens, c’est un peu comme les restaurants japonais… c’est souvent kitschouille à souhait et pas toujours au top côté saveurs…!

Mais comme chacun sait, toute règle a son exception. A Strasbourg il s’agit du Cinnamon. Il parait même que c’est le meilleur restaurant indien de la ville. Carrément ! Et c’est vrai qu’on y mange bien. Et que c’est classe.

Je l’avais découvert avec des amis il y a quelques temps et il m’avait laissé un goût de reviens-y auquel je n’ai pas résisté bien longtemps. Du coup j’ai vite fait trouvé un prétexte pour proposer un resto aux filles et zou, on est parti se régaler (et papoter aussi) !

La carte est très alléchante, les descriptions font à elles seules voyager et les prix sont corrects, in my opinion. Après un mojito ginger j’ai opté pour un briany à l’agneau qui s’est avéré délicieux et plus que copieux. Pour moi qui adore la cannelle ce plat était parfait ! En dessert (oui, au resto je prends toujours un dessert) j’ai choisi un rasmalai, une délicieuse crème au goût de safran. Un pur délice !

Seul petit bémol, le service que j’ai trouvé un peu mollasson mais bon, c’est un moindre mal quand on a aussi bien mangé !