Déserts d’altitude de Sarah Marquis

DSCN3704

Ce récit est le 2è que je lis en quelques mois. Après celui de Florence Arthaud que ma mère m’avait recommandé et que j’avais apprécié (contre toute attente) j’ai lu celui-ci qui m’a été prêté par une amie.

C’est l’histoire du périple d’une marcheuse suisse qui a parcouru 7000 km en 8 mois, du Chili au Machu Picchu. Sarah Marquis raconte la préparation de cette aventure, son goût pour le nomadisme, son amour de la nature mais aussi la faim, la soif, la chaleur, le froid et le mal d’altitude. Elle relate les rencontres qu’elle a faites avec des villageois, des rencontres pas toujours agréables révélant une hostilité due aux massacres que les blancs (les Espagnols) ont perpétrés dans les pays qu’elle a traversés.

J’ai lu ce livre très rapidement, non pas parce qu’il m’a plu, mais pour vite en finir avec lui… Je n’ai pas aimé l’écriture, trop simple, voire simpliste. Et puis je n’ai pas été touchée par les faits relatés. Mon manque d’intérêt pour le sujet (marcher, marcher et encore marcher dans la nature) associé à la pauvreté de la langue a rendu la lecture de ce récit presque pénible. Je n’ai trouvé quasiment aucun intérêt à cette histoire. Seuls les passages sur la conscience, la force de la nature et la mélancolie liée à la fin du voyage m’ont (un peu) touchée… C’est bien insuffisant pour que je vous recommande ce livre…

Ce que dit la 4è de couverture : « Pour Sarah Marquis, la vie est faite de rires, de magie, de lumière indescriptible, mais aussi d’épreuves frontales face à la faim, au mal d’altitude. Le condor sera son guide, le vent son ennemi, et le silence vous parlera dans les nuits étoilées du désert d’Atacama. « Le courage est l’essence qui se dégage de l’inconnu » dit-elle. Elle réveille avec ses mots la « force de vie » qui sommeille en nous. Pour Sarah, la marche et la solitude ne sont pas des fuites, mais une façon de se connecter à l’essentiel. Et son regard, si différent, nous entraîne sur les hauts sentiers de cette cordillère mythique où plane encore la magie de l’Empire inca. »