En-vies !

Le retrouver, en chair et en os, enfin !

L’écouter.

Lui parler.

Le regarder.

Le toucher.

Le caresser.

Me blottir contre lui.

L’embrasser.

Le déshabiller.

Lui sourire.

Faire une sieste avec lui, mais ne pas dormir.

Le sentir en moi.

Rire avec lui.

Dormir avec lui.

Mettre ma main dans la sienne.

Plonger mon regard dans le sien.

Le couvrir de baisers.

Ne plus nous cacher.

Le trouver beau, bien sûr !

Faire l’amour avec lui.

Sentir mon cœur battre fort fort fort.

Me réveiller avec lui.

Partager un café, un verre, un repas.

L’écouter respirer quand il dort.

Flâner ensemble.

Le redécouvrir.

Raconter des bêtises.

Sentir sa peau contre la mienne.

Ma (petite) revue ciné de juillet

J’ai réussi à caser 2 films dans mon agenda du mois de juillet mais c’est dingue comme le temps file. Pfiou !

J’ai vu Les parfums de Grégory Magne. C’est l’histoire d’une femme nez qui a travaillé pour des maisons célèbres et qui a dû se rabattre sur des contrats moins prestigieux suite à un problème de santé. Anne Walberg, c’est son nom, est une femme égoïste, seule et cassante qui empoisonne la vie de son entourage jusqu’à ce que la rencontre avec son nouveau chauffeur la pousse à se remettre en question. Le film est basé sur la relation de ces deux personnages blessés, l’un pour des raisons professionnelles, l’autre pour des raisons personnelles. Ils s’apprivoisent au gré de leurs déplacements, de leur « cohabitation » jusqu’à presque travailler ensemble. En tout cas une certaine complicité s’installe entre eux, rendant chaque personnage plus humain, plus aimable. J’ai aimé l’atmosphère de ce film et la sincérité des sentiments des personnages principaux mais également des seconds rôles. C’est un film simple, sans grande action mais tout en subtilité, en ressenti. Et puis il y a une courte scène tournée dans un très bel endroit à Strasbourg, ce qui ne gâche rien !

Et puis j’ai vu Eté 85 de François Ozon. C’est l’histoire d’une rencontre, celle de David et Alexis, deux adolescents. L’un est autant fonceur et grande gueule que l’autre est réfléchi et posé. Le film démarre sur une scène simple mais marquante qui pose le thème du rapport à la mort d’entrée de jeu. Troublant ! Et mystérieux ! Le film raconte la découverte de l’amour, certes, mais aussi plus largement de la vie. La gravité, la douleur et la noirceur côtoient la joie, les émois et la lumière et emportent le spectateur dans une histoire à la fois intime et universelle. J’ai absolument tout aimé dans ce film. La narration faite de flash backs (ce qui me gêne d’habitude), la musique, les décors, les costumes, l’histoire évidemment, mais aussi les couleurs. La complicité des héros, leur charisme et leur charme m’ont littéralement emportée dans cette histoire forte aux sentiments joliment et intelligemment travaillés. Je suis sortie de cette séance comme si j’avais à nouveau 16 ans, pleine d’entrain et remplie confiance en la vie comme on l’est quand on est ado.

Je vous conseille ces films si vous aimez les histoires portées par des personnages opposés mais tellement complémentaires.

4 ans

4 ans que ce genre de moment n’existe plus…

Mais il reste les souvenirs. Et l’amour. L’amour que j’ai pour ce père qui était d’une gentillesse absolue.

En souvenir de lui et parce qu’il aimait la forêt j’avais prévu de passer ce jeudi dans les Vosges, avec Maman.

Mais le confinement en a décidé autrement… Aujourd’hui je suis bloquée chez moi et c’est certainement pour ça que je ressors cette photo maintenant. Cette photo qui a été prise chez moi, dans cet appartement que j’ai trouvé grâce à Papa.

Tout se tient.

Ma revue ciné d’août (avec du retard, comme d’habitude…)

Une fois n’est pas coutume, j’ai pas mal fréquenté les salles obscures en août.

J’ai vu Yesterday de Danny Boyle. C’est l’histoire de Jack, un musicien en galère qui, après un accident de la route, se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé. Jack décide alors de prendre les chansons du groupe de Liverpool à son compte et il devient célèbre, aussi célèbre que les Beatles ! Mais cette usurpation n’est pas sans lui poser un cas de conscience, car comment profiter de son succès en sachant qu’on ne le mérite pas ? Et puis le héros est embarqué dans une industrie impitoyable et tournée uniquement vers l’appât du gain alors que lui est un artiste dans l’âme, qui parle, pense et mange musique. Au-delà de l’histoire de ce musicien quelque peu raté? Yesterday est un hommage au génie des Beatles et à leur importance culturelle. Le titre du film évoque la chanson la plus connue du groupe mais aussi la nostalgie d’un monde qui n’existe plus. C’est aussi une dénonciation des pratiques d’un milieu pervers dans lequel les créateurs sont manipulés. Mais ne vous méprenez pas, ces aspects sont abordés avec humour et le film est bel et bien un feel good movie dont on ressort en chantonnant.

Puis j’ai vu Once upon a time in… Hollywood de Quentin Tarantino. Il s’agit d’un film sur le cinéma, d’un hommage aux comédiens oubliés de la gloire qui se rêvent grands et qui noient leur frustration dans l’alcool, d’une ode aux starlettes qui gardent leurs illusions. C’est une déclaration d’amour aux coulisses de Hollywood. Le film se déroule sur 3 jours, en 1969, juste avant le meurtre de Sharon Tate, l’épouse enceinte de Roman Polanski par les hippies satanistes de la Manson Family. A ce moment sonne la fin des utopies de partage et d’ouverture des 60’s et démarre l’ère du repli sur eux-mêmes des beautiful people californiens et, plus largement on entrevoit la fermeture des esprits. Tarantino mélange des images fictives à des extraits de films et de séries réels, donnant à ce film sa touche sentimentale. Leonardo DiCaprio et Brad Pitt (respectivement un acteur has been et la doublure de celui-ci qui devient son homme à tout faire) sont parfaits dans leur duo. L’affection résignée qu’ils ont l’un pour l’autre, leurs solitudes, le monde en déclin qu’ils incarnent sont à la fois beaux et tristes.

J’ai aussi vu Perdrix d’Erwan Le Duc. Le film raconte l’histoire d’un homme, Pierre Perdrix, qui traverse une phase  agitée depuis l’irruption dans sa vie d’une naufragée de la route. La routine du héros (et de sa famille composée de sa mère, son frère et sa nièce) est bousculée ; il sort de son train-train sans envergure, de cette léthargie quotidienne dans lequel il se complaisait. Il oublie enfin ses pudeurs, s’autorise à être sentimental et se pose des questions existentielles. Ainsi il se demande si la vie qu’on a est vraiment la nôtre, si elle est celle qu’on mérite. Il se demande aussi si l’amour est une servitude désirable. Cette femme qui a débarqué aura réussi à faire naître le désir et à obliger la famille Perdrix à redéfinir ses frontières et ses envies. J’ai aimé cette histoire d’amour et d’émancipation farfelue et poétique où les personnages, bien que petits, ont un goût pour l’immensité illustrée par la parabole de la nature vosgienne.

Et pour finir j’ai vu Late Night de Nisha Ganatra. C’est l’histoire d’une célèbre présentatrice de late show sur le déclin qui est contrainte d’embaucher Molly, une femme d’origine indienne, au sein de son équipe d’auteurs exclusivement blancs et masculins. L’arrivée de cette jeune femme va changer la donne et peu à peu, l’association des deux femmes que tout oppose, va s’imposer et relancer l’émission. Emma Thompson incarne parfaitement le personnage exaspérant et dédaigneux de Katherine Newbur dont les répliques cinglantes font régner la terreur dans les bureaux et sur les plateaux. Molly apporte quant à elle la drôlerie et la modernité que l’émission avait perdues au fil des années. J’ai aimé ce face à face féminin et féministe et le message politique de cette comédie qui aborde de nombreux sujets tels que la diversité, le racisme, le jeunisme ou encore l’opportunisme. Cette comédie porte un vrai regard sur la société américaine actuelle tout en étant un agréable divertissement.

Avez-vous vu ces films ? Les avez-vous aimés ? M’en conseillez-vous d’autres qui vous ont plu ?

# 7 – St Valentin

Il suffit de passer chez le fleuriste ou de flâner dans les boutiques pour trouver de quoi illustrer le thème de la semaine. C’est un véritable déferlement de coeurs, de rouge, de rose, de velours, de crème, etc…

J’ai préféré exploiter des objets de mon quotidien pour vous proposer ma vision de la St Valentin. Des objets qui font partie de mon décor, tout au long de l’année. Parce que l’amour s’exprime et se vit chaque jour. In my opinion.

Les petits bonheurs # 42

Les derniers jours ont été placés sous le signe de l’amour. Que c’était bon !

Cette semaine

  • j’ai pris mon sac cartable vert fluo acheté à Londres il y a plusieurs années et que j’aime toujours autant. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je l’utilise si peu…
  • M. m’a attendue au coin de la rue, au petit matin, et on est allé à la gare ensemble. Et on s’est embrassé dans l’ascenseur.
  • j’ai rencontré un fournisseur toute seule.
  • M. m’a appelée.
  • j’ai poursuivi ma mission de cat sitter. Et j’ai pris une bière dans le frigo. Merci voisine-qui-travaille-chez-Kronenbourg !
  • M. a acheté des préservatifs. Youpi !
  • j’ai mangé une tartelette au citron.
  • M. portait une marinière le jour où je portais ma robe marinière. Ca s’appelle les grands esprits !
  • M. a couru pour pouvoir prendre « notre » train.
  • j’ai dîné à la campagne.
  • ma voisine-qui-travaille-chez-Kronenbourg m’a rapporté un cadeau de Barcelone.
  • j’ai déjeuné avec M.
  • j’ai découvert le corps de M. et la douceur de sa peau.
  • j’ai fait une sieste.
  • j’ai trouvé 20 euros dans la rue.
  • j’ai participé à un atelier de découverte de la naturothérapie chez Mélanie.
  • j’ai dîné chez Mélanie et Olivier.
  • j’ai participé à un petit déjeuner basé sur la naturothérapie chez Mélanie.
  • je me suis promenée sous la pluie.
  • j’ai passé une super soirée avec Aurélie.
  • je me suis occupée d’un dossier qui me tient à coeur.
  • j’ai passé une journée tranquille chez moi.

Bonne fin de soirée !

La citation de la semaine # 83

Je n’avais jamais vraiment pensé à ça. Mais c’est tellement vrai !

Donner est une preuve de générosité, de bienveillance, de gentillesse, ça c’est sûr. Mais savoir recevoir, c’est pareil, ça démontre une grandeur d’âme. En effet, cette reconnaissance est une marque d’amour ou d’amitié.

Maintenant je « comprends » pourquoi j’ai été froissée parfois, quand j’ai offert quelque chose qui n’a pas été appréhendé à sa juste valeur. Je n’étais pas simplement déçue, voire triste pour moi mais aussi pour l’autre qui ne sait pas accueillir ce qui est bon et doux.

Eh oui, être généreux n’est pas aussi simple qu’on le croit et ne va pas seulement dans un sens.

A méditer !

Jamais je ne l’oublierai…

Papa est décédé le 26 mars 2016… Ce jour-là il faisait beau, comme aujourd’hui. Le ciel était bleu et le soleil brillait haut et fort.

Je me souviens de cette journée comme si c’était hier… et pourtant un an a passé…

Un an d’absence c’est long et court à la fois. Mais un an d’absence n’enlève rien à l’amour que je porte à mon père. Et c’est ça le plus important.

L’amour ne meurt pas, oh non !