Mon corps dit stop

Stop

Depuis quelques temps j’enchaîne les pépins physiques. Oh, rien de grave, une névralgie cervicale par ci, une otite et un retard (conséquent) de règles par là…  Même pas de quoi obtenir un arrêt de travail…! (satané médecin roumain).

En fait j’ai atteint mon seuil de tolérance au stress et à la surcharge de travail. Et mon corps me l’a fait payer, bien avant que je n’admette avoir une défaillance, une faiblesse. Foutu orgueil…! Oui, je craque. J’ai mal et je pleure pour un oui ou pour un non…

Jusqu’ici j’avais accepté d’être débordée, de faire le boulot de 2 personnes sans savoir combien de temps ce cirque allait durer. Mais ça c’était avant. Avant que les douleurs se manifestent et révèlent un mal-être, une fatigue physique et morale aussi.

Je ne peux pas envisager que mon travail nuise à ma santé et je l’ai dit à ma manager qui… s’en fiche… Super… Elle nous demande d’être bienveillants et se moque de mes problèmes de santé ? Elle me dit de me ménager mais me n’apporte aucune solution concrète et au contraire me reproche de ne pas avoir fait certaines choses ? OK, j’en prends note et je vais adapter mes efforts à ce manque d’empathie à mon égard. Non mais !

Je ne sais pas comment gérer mon manque d’envie d’aller au bureau mais en revanche j’ai bien compris que ma hiérarchie ne m’aidera pas à aller mieux en allégeant ma charge de travail avant au moins un mois. J’ai clairement émis ma crainte de ne pas tenir à ce rythme un mois supplémentaire mais je pense ne pas avoir été entendue… Au delà de la douleur physique je souffre de constater que la hiérarchie n’est pas du tout à l’écoute de mon malaise et je me sens presque niée…

Heureusement que j’ai des collègues qui me soutiennent et qui m’assurent de leur amitié. C’est grâce à eux que je trouve la force de continuer mon travail et que j’arrive à relativiser. Merci à eux et merde au management…