Ma (toute petite) revue ciné de février

Le mois de février a filé à la vitesse de la lumière, au moins. Et je ne suis allée au ciné qu’une seule fois…

J’ai vu Le 15h17 pour Paris de Clint Eastwood. C’est l’histoire de l’attentat déjoué en 2015 par 3 copains américains à bord du Thalys à destination de Paris. Le film s’attarde sur le parcours de ces jeunes hommes, de leur enfance à nos jours et sur la construction de leur amitié qu’ils célèbrent au cours de vacances en Europe. L’attaque, quant à elle, n’est pas au coeur du scénario. Les vrais héros incarnent leurs propres rôles et l’action est tournée à bord d’un train et non pas dans un décor. Tout ceci donne une impression d’immersion, au plus près de l’attaque. Mais ce film manque de fond et m’a ennuyée. J’ai surtout vu un hymne à l’héroïsme américain et au patriotisme. Et puis j’ai trouvé que certaines scènes étaient mal tournées… Principalement celles de la remise de la Légion d’Honneur à l’Elysée. Dommage que Clint Eastwood n’ait pas plus approfondi des thèmes tels que le courage, la capacité de gens ordinaires à accomplir des choses extraordinaires. Voilà donc ma première déception cinématographique de l’année… Avez-vous vu ce film ? Qu’en avez-vous pensé ?

La citation de la semaine # 64

J’ai toujours eu un problème avec la couardise et la déloyauté. J’ai toujours eu du mal avec ceux qui n’osent pas assumer leurs actes ou leurs sentiments. Et je crois que ça ne s’arrange pas avec le temps… !

La vie serait tellement plus simple si chacun avait le courage de ses opinions et respectait son prochain (et soi-même !), non ?

Ma (toute petite) revue ciné de décembre

Je n’ai pas beaucoup fréquenté les salles obscures en décembre, oh que non… Mais comme on dit, ça n’est pas la quantité qui fait la qualité !

425022-jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx

Je n’ai vu que Sully de Clint Eastwood. C’est l’histoire vraie du pilote qui a amerri sur l’Hudson en 2009, sauvant ainsi passagers et équipage. Le pilote, considéré comme un héros par les média et l’opinion publique, a été confronté à une enquête qui aurait pu ruiner sa réputation et toute sa carrière… Il est question ici d’héroïsme simple, presque de modestie, de patriotisme et de confiance. J’ai aimé ce film à l’issue heureuse, où le système est remis en question et s’avère être moins fort que l’humain. Par les temps qui courent j’ai besoin de messages positifs, ce que m’a offert ce film. J’ai aimé cette histoire remplie de suspens où le courage sans prétention est récompensé, in fine.

La citation de la semaine # 35

recite-1r4irmb

Un mathématicien qui parle de coeur c’est forcément touchant, n’est-ce pas ? Et un mathématicien qui met le coeur au-dessus du cerveau c’est doublement touchant et aussi plein de bon sens, forcément !

J’adore les hommes cartésiens qui n’ont pas peur des sentiments et qui ont même le courage de les placer au-delà des conventions. Ca leur fait dire de bien belles choses.