La figure humaine dans l’art

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Représenter la figure humaine c’est bien sûr reproduire la réalité physique du corps mais c’est aussi interroger la nature de l’homme. C’est ce que s’attache à montrer l’exposition De la tête aux pieds proposée par le musée Würth, au travers de 130 oeuvres modernes et contemporaines (peintures, photos, dessins, sculptures) qui couvrent un peu plus d’un siècle de création de manière thématique et non pas chronologique.

L’exposition montre le corps idéalisé, répondant aux canons de la beauté occidentaux (parfois revisités) mais aussi le corps fragmenté, réduit à l’état d’objet et même absent ! L’éternel féminin, le portrait et l’autoportrait font aussi partie des thématiques abordées.

Certaines oeuvres font passer leur message autant par les formes et les couleurs que par les matières utilisées, d’autres s’attachent à uniquement signifier le sujet, sans le représenter, donnant ainsi encore plus d’intensité à la réalité du corps. Très fort !

J’ai aimé cette exposition qui, au-delà de la représentation du corps s’intéresse aux sentiments et aux turpitudes de l’âme humaine. C’est une synthèse intéressante d’un thème majeur de l’histoire de l’art dans laquelle chacun pourra trouver du beau, du laid et surtout du sens, quelque soit sa sensibilité.

L’exposition se tient jusqu’au 10 septembre au musée Würth, rue Goeorges Besse à Erstein, dans une zone industrielle, absolument !

Ma découverte du yoga

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Ils sont deux à m’avoir conseillé le yoga, il y a bien longtemps. A ce moment-là cette idée n’avait pas beaucoup résonné en moi, je l’avoue, mais elle était toutefois restée dans un coin de ma tête. Parce que je suis attentive à ce que me disent les gens que j’aime.

Et puis voilà, il y a une dizaine de jours, sans crier gare, j’ai poussé la porte d’un club de yoga, à la fois curieuse et intéressée par ce que cette pratique ancestrale pourrait m’apporter.

J’étais alors une véritable néophyte, plongée dans un univers parfaitement inconnu, dans lequel je n’avais absolument aucun repère. Mais un univers qui m’a paru accueillant, bienveillant et riche.

Mais par où et par quoi commencer ? Telle était mon interrogation de débutante. L’offre découverte permet de s’inscrire à 3 cours sur une période de 15 jours, histoire de tester les pratiques et de sentir si elles peuvent convenir ou non à nos attentes.

Ainsi, pour ma toute première fois sur le tapis j’ai opté pour un cours de hatha yoga (1h30) qui permet d’explorer l’union du corps, du mental et de l’esprit au travers de postures classiques et une mise en pratique de la respiration consciente. Et j’ai aimé ça ! Le yoga m’est apparu comme quelque chose d’accessible et exigeant à la fois.

J’ai poursuivi quelques jours plus tard par un cours de vinyasa (1h30), un yoga dynamique et tonifiant dont l’objectif est d’assouplir le corps, de sculpter la silhouette et de calmer l’esprit. Encore une expérience que j’ai aimée ! J’ai apprécié l’aspect sportif de cette pratique (d’ailleurs je suis étonnée qu’un certificat médical ne soit pas demandé pour ce cours) et le sommeil réparateur qu’il m’a offert dans la foulée !

Pour finir j’ai assisté à un cours de pranayama et méditation (1h) dont les bases sont la respiration, la relaxation et la méditation. A ma grande surprise le cours a démarré par… du chant. De quoi désarçonner la débutante que je suis d’entrée de jeu ! Lors de ce cours j’ai particulièrement apprécié la prise de conscience respiratoire et, à mon grand étonnement, les phases vocales.

Dès demain soir (oui, on peut dire que je suis motivée !) je poursuis ma découverte d’une pratique qui m’a séduite parce qu’elle prend autant soin du corps que de l’esprit, sans notion de compétition et de performance.

Namasté.

La grâce face à l’horreur

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Quelques jours après les attentats du 13 novembre j’ai passé une douce soirée à l’Opéra National du Rhin, histoire de mettre un peu de grâce et de légèreté dans une ambiance générale tendue, voire anxiogène.

Le sacre du printemps de Stravinsky est une oeuvre qui avait été jugée sulfureuse lors de sa création en 1913. Cet aspect est presque exagérément mis en lumière par la chorégraphie de Stephan Thoss. Les corps des danseurs sont en effet particulièrement exposés et ce sur une musique qui va crescendo, répétitive et lancinante, rendant les tableaux quasi hypnotiques.

Les costumes extrêmement sobres et les décors en acier, froids, ajoutent une touche d’animalité (ou de brutalité ?) aux corps et aux gestes. Bref, l’effet sur le spectateur est fort, très fort !

J’ai beaucoup aimé les chorégraphies de groupe, un peu moins les passages en solo ou en duo. Sans vraiment savoir pourquoi. Mais globalement ce ballet a confirmé mon admiration pour les danseurs, ces artistes si humbles et à la maîtrise de leur corps si parfaite. Et qui méritent amplement les salves d’applaudissements auxquels ils ont eu droit.