Ce mardi a été une mauvaise journée, on pourrait même dire une très mauvaise journée… Une de celles où je sens l’agressivité monter en moi, monter, monter… et ne pas vraiment s’exprimer, bonne éducation oblige.
Je vous avais déjà fait part de ma charge de travail insurmontable, de l’inaction de ma manager pour que cette situation change favorablement. Ca remonte au mois d’avril, autant dire une éternité pour moi et une durée suffisamment longue pour une manager de trouver une solution. Sauf que rien n’a changé depuis 6 mois, mis à part que j’ai établi ma petite stratégie défensive personnelle, stratégie qui s’était avérée plutôt efficace jusqu’à… aujourd’hui…
Pourquoi aujourd’hui ? Je ne sais pas. Je pense que je suis arrivée à un nouveau seuil de tolérance. Cette fois il ne s’agit plus du seuil de tolérance face au stress et à la charge de travail trop importante en soi mais plutôt du seuil de tolérance face au manque de reconnaissance et à l’injustice.
J’ai récemment dit à ma manager que je regrette qu’elle ne reconnaisse pas tous les efforts que je consens depuis de très nombreux mois. Autant dire que mes regrets sont tombés dans l’oreille d’une sourde (et conne en plus, ce qui n’arrange pas l’affaire).
Et puis aujourd’hui l’énorme poil qu’un de mes collègues a dans la main m’est apparu aussi gros qu’un baobab… Ce con passe environ 50 % de son temps sur internet, le reste étant consacré à une logorrhée bien-pensante et lèche-bottes. Hum… Bref, ce mec est un poids mort, un boulet. Il s’ennuie au boulot ! Et mon éminence (alias ma super manager) ne voit rien, croit au joli discours de ce collègue qui brasse de l’air, rien de plus…
Je ne sais pas quoi faire pour que ma manager ouvre les yeux sur la situation et en prenne la mesure mais je sais en revanche que je suis mal, que l’agressivité qui naît n’est pas un bon signe du tout…
Ah, et pour couronner le tout, ma manager fait des horaires de fonctionnaire même pas zélé. Aujourd’hui par exemple elle a quitté le bureau à 16:14. Mais oui, pourquoi pas…? J’hallucine. Et je craque un peu…
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