
Je travaille dans le milieu industriel. J’aime l’art. Et l’entreprise que j’ai intégrée il y a peu aussi. Alors oui, art et industrie sont compatibles, ce qui n’est pas évident au premier coup d’oeil.
C’est ce lien que s’attache à mettre en lumière L’Industrie Magnifique, un mouvement pluridisciplinaire qui associe artistes, entreprises et institutions. Concrètement, les oeuvres ont pris possession de places publiques de Strasbourg, faisant de la ville une galerie d’art à ciel ouvert.
24 artistes et 24 entreprises alsaciennes se sont engagés dans cette aventure et ont collaboré à la création de 24 oeuvres. Les industriels ont ouvert leurs ateliers à des artistes pour partager leurs compétences, leurs moyens et leur vision de l’art.
Le parcours dans la ville a permis au promeneur curieux de flâner de place en place et de découvrir des oeuvres variées, telles que des sculptures, des dessins, des photos, des vidéos. La manifestation proposait également des animations, des conférences et des rencontres (auxquelles je n’ai pas participé).
J’ai apprécié cette déambulation dans la ville, sous un généreux soleil qui plus est. J’ai aimé certaines oeuvres, je suis restée circonspecte face à d’autres et j’ai vraiment été touchées par certaines.
La vidéo dont est extraite l’image qui illustre ce post fait partie de mes coups de coeur. Et c’était pas gagné d’avance, moi qui suis en général assez hermétique à la vidéo. Mais Pixis, installée sous un dôme clos, avec sa musique lancinante et ses images hypnotiques m’a littéralement transportée. J’ai visionné cette vidéo 2 fois de suite tellement j’avais envie de faire durer ce moment dont on a pu profité, confortablement couché sur d’énormes coussins !
J’ai vu ma ville sous un autre jour, embellie ou bousculée par certaines créations. J’ai aimé cette approche qui fait la part belle à deux univers que j’apprécie et qu’on pourrait croire éloignés. Plus éloignés qu’ils ne le sont en réalité. Bref, j’ai fait une chouette déambulation, le nez au vent et les yeux grand ouverts.
Et puis je dois dire que je suis assez fière d’avoir vu une oeuvre offerte au regard et à l’appréciation grand public et que j’ai la chance de voir au quotidien, sur mon lieur de travail !