Les petits bonheurs # 89

Cette semaine, comme la précédente, n’a pas été la plus sympa de ma vie. Mais je ne lâche pas mon credo et je m’efforce de voir le verre à moitié plein, toujours.

Maman est sortie de l’hôpital et elle est en forme.

J’ai déjeuné sur la terrasse, en en profitant à fond, d’autant plus que je sais que bientôt il n’en sera plus question.

Nicolas m’a appelée.

J’ai passé une journée en pyjama.

Un jeune homme poli s’est assis en face de moi dans le train.

Mes vacances ont démarré.

J’ai finalisé un dossier important à mes yeux chez le notaire.

J’ai répondu à une offre d’emploi.

J’ai mangé des calamars.

J’ai fait un tennis avec Stéphanie. Une fois n’est pas coutume. J’aime bien son style de jeu qui permet de bien accélérer la balle. J’ai passé un bel après-midi au club, en compagnie de Muriel, en version supportrice de notre équipe 1 masculine (qui a gagné sa rencontre).

Voilà, c’est tout pour cette fois. Bonne fin de week end à vous.

Les petits bonheurs # 88

Cette semaine a été assez compliquée mais j’ai quand même réussi à en sortir des choses positives et agréables, non mais !

J’ai vu une biche dans les champs. Et aussi des lézards et des chauve-souris.

J’ai déjeuné avec mes collègues, sur le site, certes, mais c’est suffisamment rare pour le souligner quand même.

J’ai mangé de la tarte au fromage blanc et du cheesecake ! Et j’ai découvert le vin bleu ! Eliane nous a fait une délicieuse tarte aux mirabelles.

Marlène m’a appelée. Katia aussi.

Stéphane est sorti de l’hôpital. Plus de peur que de mal finalement. Maman s’est bien remise de l’opération qu’elle a subie.

J’ai passé une agréable soirée avec Anaïs et Virginie. Et un chouette après-midi avec Muriel. Les copines étaient aux petits soins pour moi cette semaine.

J’ai pris un café en terrasse, au calme, en savourant pleinement ce moment.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui mais étant donné la tonalité générale de ces 7 derniers jours je trouve que c’est plutôt pas mal, in fine.

A mon corps défendant

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J’ai beau travailler dans l’industrie médicale je n’aime pas, que dis-je, je déteste les hôpitaux. Je crois aussi que j’en ai un peu peur.

Accompagner quelqu’un à l’hôpital me replonge dans de déplaisants souvenirs, y rendre visite à un proche m’est toujours difficile. C’est que je suis sensible moi… On dit que c’est typique de ceux qui n’ont jamais été confrontés à l’hospitalisation et c’est peut-être vrai. Je n’ai été hospitalisée que deux fois dans ma vie, il y a bien longtemps, pour de très courts séjours et des interventions sans gravité. Ceci explique peut-être cela.

La semaine dernière j’ai mis les pieds au NHC (Nouvel Hôpital Civil) pour la première fois, j’y ai rendu visite à mon père. A mon grand étonnement je n’ai pas ressenti l’oppression habituelle en arrivant. Mais j’ai trouvé l’endroit moche, très peu accueillant. L’accès au bâtiment est sombre et ce même un jour de grand soleil. Je me demande bien l’effet qu’une semi-obscurité d’un jour pluvieux ou simplement couvert peut avoir sur le visiteur ou le malade qui arrive ici… Pour compléter le tableau, le hall d’entrée, à l’instar de l’ensemble de l’édifice, est gris, ultra gris même. Et métallique, froid…

Outre le fait de ne pas avoir été oppressée par l’endroit, je n’ai pas non plus senti cette fameuse odeur reconnaissable entre toutes et très particulière qui règne dans les hôpitaux et qui me retourne généralement l’estomac… Bizarre…

A la réflexion je pense que je m’étais mise dans ma bulle, que j’avais revêtu une armure invisible, aussi bien physique que psychique. Et puis je crois même que la clim m’a calmée, presque réconfortée. Et depuis je suis toute tourneboulée parce que passer de réactions exacerbées à cette presque sérénité dans un tel endroit ce n’est pas moi, pas moi du tout… Que m’arrive-t-il ?