Les petits bonheurs # 271

Ca a été une semaine entre 2 eaux ici. Pas mauvaise mais pas top non plus. Une de celles où il est d’autant plus nécessaire de se concentrer sur les belles choses en quelque sorte.

J’ai vu des cigognes.

Il y a eu un magnifique arc-en-ciel. Et ça, ça fait 2 petits bonheurs en 1 puisque ça veut dire qu’il a plu aussi. Et vous savez que j’adore la pluie ! Et encore plus depuis que j’ai un super ciré !

J’ai participé à la journée d’intégration dans ma nouvelle entreprise. Au programme, accueil avec des goodies (une bouteille de vin, un tire-bouchon, un sous-bock entre autres !), tour de table des nouveaux arrivants, présentation du groupe et des produits et, cerise sur le gâteau, visite du site. J’ai adoré cette journée.

J’ai découvert le padel en compagnie de Céline, Farid, Félicie, Nicolas et Séverine. Un chouette moment de sport, de rire et d’amitié ! Moralement c’est exactement ce dont j’avais besoin. Et puis dans la foulée on a dîné dans une jolie brasserie typiquement alsacienne. Une bien belle journée là aussi.

Je me suis fait un masque. Le manque de sommeil et le stress ont eu ma peau (c’est le cas de le dire !) ces derniers temps et je compte bien arranger ça rapido. Non mais !

Voilà, c’est déjà tout. Une petite semaine j’vous dis…

A mon corps défendant

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J’ai beau travailler dans l’industrie médicale je n’aime pas, que dis-je, je déteste les hôpitaux. Je crois aussi que j’en ai un peu peur.

Accompagner quelqu’un à l’hôpital me replonge dans de déplaisants souvenirs, y rendre visite à un proche m’est toujours difficile. C’est que je suis sensible moi… On dit que c’est typique de ceux qui n’ont jamais été confrontés à l’hospitalisation et c’est peut-être vrai. Je n’ai été hospitalisée que deux fois dans ma vie, il y a bien longtemps, pour de très courts séjours et des interventions sans gravité. Ceci explique peut-être cela.

La semaine dernière j’ai mis les pieds au NHC (Nouvel Hôpital Civil) pour la première fois, j’y ai rendu visite à mon père. A mon grand étonnement je n’ai pas ressenti l’oppression habituelle en arrivant. Mais j’ai trouvé l’endroit moche, très peu accueillant. L’accès au bâtiment est sombre et ce même un jour de grand soleil. Je me demande bien l’effet qu’une semi-obscurité d’un jour pluvieux ou simplement couvert peut avoir sur le visiteur ou le malade qui arrive ici… Pour compléter le tableau, le hall d’entrée, à l’instar de l’ensemble de l’édifice, est gris, ultra gris même. Et métallique, froid…

Outre le fait de ne pas avoir été oppressée par l’endroit, je n’ai pas non plus senti cette fameuse odeur reconnaissable entre toutes et très particulière qui règne dans les hôpitaux et qui me retourne généralement l’estomac… Bizarre…

A la réflexion je pense que je m’étais mise dans ma bulle, que j’avais revêtu une armure invisible, aussi bien physique que psychique. Et puis je crois même que la clim m’a calmée, presque réconfortée. Et depuis je suis toute tourneboulée parce que passer de réactions exacerbées à cette presque sérénité dans un tel endroit ce n’est pas moi, pas moi du tout… Que m’arrive-t-il ?

Les Galeries Lafayette en version Journées du Patrimoine

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Je n’avais pas prévu de participer aux Journées du Patrimoine jusqu’à ce que je reçoive une invitation des Galeries Lafayette pour une visite du magasin de Strasbourg.

C’est ainsi que je me suis retrouvée dans les coulisses, mais pas que, d’une de mes adresses shopping préférées.

Martine, notre guide, nous a d’abord appris que les Galeries Lafayette ont été créées en 1894 par 2 cousins alsaciens, eh oui ! Théophile Bader et Alphonse Kahn ont ouvert le premier magasin à Paris, au 1 rue Lafayette, d’où le nom de l’enseigne, tout simplement. A l’époque le concept de grand magasin visait à concurrencer les boutiques éparpillées dans la ville ou dans les fameux passages couverts.

Le magasin de Strasbourg, imaginé par les architectes Krafft et Berninger (dont les noms figurent sur les façades) a été construit place Kléber en 1913. Il est la synthèse des inspirations française et germanique, par le biais des ornements floraux de style Art Nouveau, des cariatides qui symbolisent les 4 saisons et de l’utilisation du grès des Vosges. Martine, non sans malice, nous a fait remarquer que la statue représentant le printemps a récemment dû être restaurée parce qu’elle avait le bras cassé !

En 1914 le magasin a été réquisitionné pour servir d’entrepôt. En 1919 il a été inauguré sous le nom Magasins Modernes (MagMod) après s’être appelé Kaufhaus Modern. En 1920 il est ravagé par un incendie criminel. Le moins qu’on puisse dire c’est que la grande histoire s’est immiscée dans celle de ce magasin !

Plus récemment le magasin prend l’enseigne Nouvelles Galeries en 1982 et les Galeries Lafayette s’en portent acquéreurs en 1991 ; le magasin change à nouveau d’enseigne en 2000 pour devenir les Galeries Lafayette.

Au-delà de l’histoire, l’endroit est intéressant du point de vue architectural. Martine nous a fait remarquer les belles balustrades aux motifs floraux répétitifs, l’escalier en chêne, les moulures en stuc, les mains courantes joliment ciselées, le décor du plafond du nouvel espace joaillerie qui rappelle la coupole du magasin de boulevard Haussmann, un vitrail d’origine représentant Hermès, le dieu du commerce.

Et elle nous a fait découvrir… la fontaine qui se trouvait dans la cour intérieure jusqu’en 1962. Pour les curierses, la fontaine se situe dans l’espace du Spa Clarins, à gauche de l’escalier. Allez y jeter un oeil !

Et puis, parce que le magasin est plein de surprises du rez-de-chaussée au dernier étage, nous avons fini notre tour par une visite aux abeilles qui ont élu domicile sur le toit. 6 ruches ont été installées là et 100 kilos de miel ont été récoltés en 2013 avant d’être distribués aux employés.

J’ai trouvé cette visite très agréable, j’ai ressenti toute la fierté de notre guide amateur de travailler pour cette enseigne chargée d’histoire et toujours dans l’air du temps, au fil des années.

PS : n’oubliez pas de participer au concours que j’organise à l’occasion de la parution du 100è billet !