Ma (petite) revue ciné de mars

Le mois de mars n’a pas été des plus gais pour moi et ça se ressent dans le choix des films que j’ai vus au cinéma.

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J’ai vu Je ne suis pas un salaud d’Emmanuel Finkiel. C’est l’histoire d’un homme, Eddie, qui en accuse un autre à tort de l’avoir tabassé, et se sent ainsi exister. C’est aussi l’histoire d’un homme qui néglige sa femme, qui ne sait pas élever son fils et qui peine à trouver et à garder un emploi. Ahmed, le soi-disant agresseur est arrêté, la machine policière se met en marche et Eddie ne peut plus reculer face à son mensonge. Jusqu’au jour où la culpabilité le pousse à rétablir la vérité. Pour finalement tout perdre. Ce film aborde la dureté de la société et la difficulté d’y trouver sa place. Au risque de s’y perdre et de commettre l’irréparable. J’ai aimé ce film dur qui nous pousse au jugement.

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Et puis j’ai vu Room de Lenny Abrahamson. C’est l’histoire d’une mère et de son fils qui sont retenus prisonniers dans un cabanon. Malgré l’enfermement, la mère parvient à faire découvrir le monde à son fils, à force d’imagination. Et puis un jour elle réussit à le faire sortir de cet endroit glauque, pour qu’il donne l’alerte et qu’on vienne la libérer. La vie est montrée du point de vue de cet enfant de 5 ans, avec beaucoup de sensibilité et démontre la force de l’imaginaire. Et puis il pointe la paradoxale difficulté qu’a la mère de vivre libre après une telle épreuve, du fait de la pression sociale et de l’obligation de mener une existence « normale ». Ce film m’a beaucoup plu ; j’ai été particulièrement émue par la force de résilience des deux personnages principaux.